Citations correspondant à « stoïcien » : 14 citations trouvées dans le Littré
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L'ataraxie même du stoïcien n'approche pas de son indifférence ROUSSEAU Orig. 2 ataraxie
Le riant Épicurien Y déridait l'âpre Stoïcien DELILLE Convers. Prologue. dérider
Julien, stoïcien de pratique, était platonicien de théorie VOLTAIRE Philos. Ex. milord Bolingbr. 32 pratique [1]
À votre langage seul, je vous reconnaîtrais pour un stoïcien FONTENELLE Dial. 1er, Morts anc. reconnaître
Ce Scythe [qui taillait sans raison les arbres] exprime bien Un indiscret stoïcien LA FONTAINE Fabl. XII, 20 stoïcien, ienne
C'est à ce Démétrius [philosophe stoïcien] que Caligula, qui désirait se l'attacher, fit offrir deux cents talents ; c'est ce personnage qui répondit au négociateur.... DIDEROT Claude et Nér. I, 12 négociateur, trice
Clément d'Alexandrie parut dans le second siècle ; il avait été l'élève de Pantarnus, philosophe stoïcien, avant que d'être chrétien DIDEROT Opin. des anc. philos. (Jésus-Christ). paraître
Julien était stoïcien, de cette secte, ensemble philosophique et religieuse, qui produisit tant de grands hommes, et qui n'en eut jamais un méchant VOLTAIRE Phil. Exam. de Bolingbroke, 31 stoïcien, ienne
Sénèque faisait grand cas des stoïciens rigoristes ; mais il était stoïcien mitigé, et peut-être même éclectique DIDEROT Claude et Nér. I, 13 stoïcien, ienne
Qu'un stoïque [un stoïcien] aux yeux secs vole embrasser la mort ; Moi je pleure et j'espère ; au noir souffle du nord Je plie et relève la tête CHÉNIER la Jeune captive. embrasser
C'est comme citoyen vertueux, c'est comme stoïcien rigide qu'on révère Caton VOLTAIRE Triumv. Notes. rigide
Il se piquait d'être stoïcien, et faisait gloire d'être salope en l'honneur de la profession HAMILTON Gramm. IV salope
Sa philosophie [du stoïcien] était une espèce de profession religieuse... où l'on faisait voeu d'apathie, et sous laquelle on restait de chair, avec quelque zèle qu'on travaillât à se pétrifier DIDEROT Claude et Nér. II, 64 pétrifier
Souvent sous le manteau du cynique et du stoïcien, sous les apparences du désintéressement, du mépris des grandeurs, de la louange, des plaisirs, nous ne trouverons que des âmes bilieuses, rongées par l'envie, dévorées d'ambition, embrasées du vain désir d'une gloire usurpée toutes les fois qu'on ne la doit point aux avantages réels qu'on procure à la société D'HOLBACH Ess. préj. ch. 7, dans DUMARSAIS, Oeuvres cynique