L'ataraxie même du stoïcien n'approche pas de son indifférence |
ROUSSEAU
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Orig. 2 |
ataraxie |
Le riant Épicurien Y déridait l'âpre Stoïcien |
DELILLE
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Convers. Prologue. |
dérider |
Julien, stoïcien de pratique, était platonicien de théorie |
VOLTAIRE
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Philos. Ex. milord Bolingbr. 32 |
pratique [1] |
À votre langage seul, je vous reconnaîtrais pour un stoïcien |
FONTENELLE
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Dial. 1er, Morts anc. |
reconnaître |
Ce Scythe [qui taillait sans raison les arbres] exprime bien Un indiscret stoïcien |
LA FONTAINE
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Fabl. XII, 20 |
stoïcien, ienne |
C'est à ce Démétrius [philosophe stoïcien] que Caligula, qui désirait se l'attacher, fit offrir deux cents talents ; c'est ce personnage qui répondit au négociateur.... |
DIDEROT
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Claude et Nér. I, 12 |
négociateur, trice |
Clément d'Alexandrie parut dans le second siècle ; il avait été l'élève de Pantarnus, philosophe stoïcien, avant que d'être chrétien |
DIDEROT
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Opin. des anc. philos. (Jésus-Christ). |
paraître |
Julien était stoïcien, de cette secte, ensemble philosophique et religieuse, qui produisit tant de grands hommes, et qui n'en eut jamais un méchant |
VOLTAIRE
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Phil. Exam. de Bolingbroke, 31 |
stoïcien, ienne |
Sénèque faisait grand cas des stoïciens rigoristes ; mais il était stoïcien mitigé, et peut-être même éclectique |
DIDEROT
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Claude et Nér. I, 13 |
stoïcien, ienne |
Qu'un stoïque [un stoïcien] aux yeux secs vole embrasser la mort ; Moi je pleure et j'espère ; au noir souffle du nord Je plie et relève la tête |
CHÉNIER
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la Jeune captive. |
embrasser |
C'est comme citoyen vertueux, c'est comme stoïcien rigide qu'on révère Caton |
VOLTAIRE
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Triumv. Notes. |
rigide |
Il se piquait d'être stoïcien, et faisait gloire d'être salope en l'honneur de la profession |
HAMILTON
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Gramm. IV |
salope |
Sa philosophie [du stoïcien] était une espèce de profession religieuse... où l'on faisait voeu d'apathie, et sous laquelle on restait de chair, avec quelque zèle qu'on travaillât à se pétrifier |
DIDEROT
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Claude et Nér. II, 64 |
pétrifier |
Souvent sous le manteau du cynique et du stoïcien, sous les apparences du désintéressement, du mépris des grandeurs, de la louange, des plaisirs, nous ne trouverons que des âmes bilieuses, rongées par l'envie, dévorées d'ambition, embrasées du vain désir d'une gloire usurpée toutes les fois qu'on ne la doit point aux avantages réels qu'on procure à la société |
D'HOLBACH
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Ess. préj. ch. 7, dans DUMARSAIS, Oeuvres |
cynique |